Quoi de neuf au sujet de la course?

Refroidissement optimal

Les Jeux olympiques de Tokyo de 2020 ont été les jeux les plus chauds jamais enregistrés. Les températures ont atteint 34,5 degrés Celsius (94,5 degrés Fahrenheit), ce qui est la température la plus élevée jamais enregistrée lors des jeux. Alerte au jeu de mots : la recherche sur la surchauffe est un sujet brûlant. La chaleur peut considérablement perturber les performances des athlètes amateurs et de compétition. 

Comment les coureurs olympiques gèrent-ils ce genre de chaleur? Les chercheurs ont d’abord évalué s’il est plus utile de refroidir les athlètes avant la compétition ou pendant la compétition. Une étude réalisée en 2006 et publiée par leResearch Institute for Sports and Exercise Sciences de la Grande-Bretagne a révélé que les « aides ergogéniques pharmacologiques sont déconseillées en raison des effets secondaires probables sur la fonction cérébrale alors que les mesures comportementales, notamment le prérefroidissement du corps, ont un soutien pratique. » Selon l’étude, l’ingestion d’une aide pharmacologique ne favorise pas la performance d’un athlète aussi bien que le pré-refroidissement. Les résultats de l’étude ont démontré que le refroidissement pendant la compétition ne protégeait pas les athlètes des effets néfastes de la chaleur.

Les athlètes olympiques de Nouvelle-Zélande ont prouvé cette théorie pendant les Jeux olympiques de Tokyo 2020. Ils ont utilisé une chambre thermique régulièrement avant l’activité physique. Cela a aidé les athlètes à mieux se préparer et à s’acclimater aux conditions chaudes et humides.

Une autre étude a examiné les effets rafraîchissants du menthol lorsqu’utilisé avant l’exercice. En mars 2022, The International Journal of Environmental Research and Public Health des États-Unis a démontré que les athlètes ressentaient une « puissance relative plus élevée pendant des durées plus longues avec l’ajout du rince-bouche au menthol, par rapport à l’eau froide ou au placebo. L’utilisation de menthol (0,1 %) dans un rince-bouche a démontré de petits avantages en termes de performance lors d’un exercice de haute intensité de courte durée dans la chaleur. » Et une étude publiée dans le Journal of Sports Science Medicine a conclu que l’ingestion de glace « peut avoir atténué l’effet de la chaleur et amélioré par la suite la mémoire de travail pendant un exercice dans la chaleur. »

Avez-vous l’impression de surchauffer pendant vos courses? Sucez un bonbon à la menthe ou mangez quelques morceaux de glace avant de courir pour voir si cela vous aide à vous rafraichir. 

Des chaussures qui préviennent les blessures avant qu’elles ne se produisent

Les souliers de course ont beaucoup évolué au fil des ans. Lorsque la course à pied a commencé à devenir plus populaire au milieu ou à la fin du 19e siècle, les souliers étaient fabriqués en cuir rigide avec des fonds plats. Des crampons ont été insérés pour permettre aux coureurs de courir plus rapidement et pour améliorer leur capacité de s’attaquer à différents terrains. 

Finalement, les médecins ont commencé à se pencher davantage sur la santé des pieds. Avant le milieu du 20e siècle, les médecins traitaient généralement les problèmes de pieds sans en comprendre la cause.

Cette nouvelle compréhension de la biomécanique a conduit les concepteurs de chaussures et les ingénieurs à analyser comment une chaussure peut soutenir au mieux la fonction du pied. La course à pied peut affecter le corps de façon importante. Pour réduire cet impact, Marion « Frank » Rudy a breveté en 1979 de petites membranes remplies de gaz qui s’insèrent dans les semelles des souliers de course. C’était le premier exemple d’un concept pour absorber les chocs dans les souliers de course modernes. La technologie est devenue extrêmement populaire. Dans les années 2000, les coureurs recherchaient des caractéristiques d’absorption des chocs, ce qui était assuré par une mousse légère placée au milieu de la chaussure ou au talon, selon le fabricant de la chaussure.